L'activité physique réduit le risque de dépression

La dépression est classée comme trouble mental. Elle est caractérisée par des épisodes récurrents de baisse d'humeur, d'une faible estime de soi ainsi que d'une perte de plaisir ou d'intérêt dans des activités habituellement ressenties comme agréables. Elle ne doit pas être confondue avec les fluctuations habituelles de notre humeur et les réponses émotionnelles aux challenges du quotidien. Dans le monde, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la dépression touche environ 280 millions de personnes. La dépression peut conduire à de graves problèmes de santé.

Un risque plus faible de dépression est associé à une activité physique régulière. Ce risque est d'autant plus réduit lorsque l'activité physique est d'intensité modérée à élevée (en comparaison à une activité physique légère) ou qu'elle répond aux recommandations officielles. De plus, les participants qui ont augmenté leur niveau d'activité physique durant le suivi présentent également un risque plus faible d'apparition de signes de dépression. Tous ces résultats sont valables quel que soit le genre, l'âge, la situation géographique ou la durée du suivi.

Applications pratiques

La dépression est très difficile à prévenir. Les signes annonciateurs sont généralement très difficiles à percevoir. L'association positive entre l'activité physique et l'apparition des symptômes de la dépression peut se révéler être un outil de prévention efficace pour les personnes à risque.

Comme pour de nombreuses autres caractéristiques métaboliques et physiques, l'intensité de l'activité physique pratiquée se révèle être un facteur primordial. Il est donc important de viser une activité physique régulière, mais surtout de viser à augmenter l'intensité progressivement.

Précédent
Précédent

L’hypnose dans la perte de poids, comment ça marche ?